« LEGACY » présente presque 50 ans de travail photographique et cinématographique de Yann Arthus-Bertrand. Plus de 250 photos dans un espace d’exposition de 1 200 m2,et un auditorium dans lequel seront diffusés 5 de ses films.
À SAVOIR :
La mise en espace de l’exposition a été pensée par Catherine Arthus-Bertrand, commissaire de l’exposition. Il s’agit d’un cheminement qui présente les thèmes récurrents que le photographe a poursuivi de façon répétitive : des premières photos des lions prises au Kenya jusqu’aux studios installés dans différentes foires agricoles ou dans la nature, des portraits des Français jusqu’à son grand projet « la Terre vue du Ciel ». Aucune photo n’est datée, seules les périodes sont indiquées.
La singularité de Yann Arthus-Bertrand est sa capacité à transformer une idée en un projet concret. Un projet qui fait sens et qu’il va travailler de façon obsessionnelle pendant plusieurs années. C’est ainsi que tout au long de sa carrière,
il photographie, filme et interviewe, encore et encore, la terre, l’Homme et les animaux.
UN TÉMOIGNAGE UNIQUE SUR L’ÉTAT DU MONDE
Le toit de la Grande Arche propose une lecture thématique plutôt que chronologique de l’œuvre de Yann Arthus-Bertrand.
Ses premières photographies prises au Kenya en montgolfière, celles des Bestiaux où les propriétaires posent avec leurs animaux, les portraits des Français, et son grand projet «la Terre vue du ciel », véritable état des lieux du monde.
C’est avec le premier sommet sur le développement durable à Rio que son travail sur la Terre vue du ciel a débuté. Pendant ses nombreuses années passées à photographier la terre, il a vu changer la Terre. L’impact de l’Homme se ressent vu du ciel.
Ce que donnent à voir ses photos, les experts et les scientifiques le disent en chiffres et ils sont alarmants.
Les signaux d’alarme se multiplient.
Avec ses photographies, ses films et la Fondation GoodPlanet, YAB œuvre à la sensibilisation du public et à l’élaboration de solutions concrètes en faveur d’un mode de vie plus responsable, plus respectueux de la planète et de ses habitants.
La question est : qu’allons-nous transmettre aux générations futures ? Et quelle est notre responsabilité ?
RETOUR SUR UN PARCOURS SINGULIER ET ENGAGÉ
En 1979, YAB rêve de devenir scientifique et embarque sa femme Anne au Kenya à Masai Mara pour préparer un doctorat et étudier les lions.
Dans la lignée de Diane Fossey, George Adamson et Jane Goodall, dont il admire les travaux et l’engagement, il dessine son projet de suivre méthodiquement une famille de lions pendant trois ans.
Pour gagner sa vie, Yann devient pilote de montgolfière. C’est à ce moment-là qu’il découvre l’importance fondamentale de la photographie aérienne dans son travail de recherche pour expliquer le territoire des lions. Un livre est édité, le premier, chez Hachette, sous la direction de Hervé de Lamartinière.
Finalement, le Kenya est à l’origine de son activisme et symbolise pour lui : « Les plus belles années de ma vie ! ».
Avec Bestiaux, il installe son studio dans plusieurs salons d’agriculture, en France, Argentine, Grande Bretagne… Sur un fond neutre, une bâche sépia, il photographie le lien qui unit les paysans à leurs animaux. C’est aussi dans le contact à l’Homme que Yann Arthus-Bertrand puise son énergie, son plaisir et sa créativité. Ce travail défend la diversité des pratiques agricoles et les races régionales qui disparaissent tous les jours. Il ne s’agit pas là d’une vision passéiste mais d’un constat porteur d’avenir.
LE PROJET “LA TERRE VUE DU CIEL” EST INITIÉ EN 1992, SUITE À LA PREMIÈRE CONFÉRENCE DE RIO, SUR UNE IDÉE SIMPLE MAIS AMBITIEUSE : FAIRE UN ÉTAT DES LIEUX DU MONDE AVANT L’AN 2000
Depuis, ce travail mondialement reconnu est l’œuvre d’une vie : photographier et documenter en survolant les pays du monde. Embrasser d’un regard la planète afin d’en montrer la beauté menacée. Réaliser un constat historique et visuel sur l’impact de l’Homme sur la Terre. Ce travail a changé sa vie.
La Terre vue du ciel souligne que, plus que jamais, les niveaux et modes actuels de consommation, de production et d’exploitation des ressources, ne sont pas viables à long terme. Elle illustre une étape décisive, où l’alternative qu’offre le développement durable doit aider à provoquer les changements qui permettront de “répondre aux besoins du présent sans compromettre la capacité des généra- tions futures de répondre aux leurs”. Ces changements, cet engagement effectif dans la voie du développement durable, ne dépendent pas seulement des volontés des gouvernements et des puissants de ce monde. Chacun, individuellement, a un rôle à jouer pour l’avenir de la planète, chacun a le pouvoir et le devoir d’agir et de se mobiliser, en masse, pour influencer les décideurs.
Par ses photos, Yann Arthus-Bertrand nous offre les moyens de cette prise de conscience.
Le livre est devenu un best-seller, traduit dans plus de 25 langues et vendu à 4,3 millions d’exemplaires.
Aucun musée ne voulant présenter son travail, YAB invente les expositions dans la rue avec l’aide du Sénat, la première étant rue de Médicis à Paris. C’est un grand succès et plus de 2 millions de personnes verront cette expo. Plus de 200 expositions ont été ainsi présentées dans le monde.
« Le changement climatique et la disparition de la biodiversité nous concernent toutes et tous. En effet, ces 2 phénomènes, et d’autres, mettent en péril la survie de l’espèce humaine donc la nôtre et celles de nos descendants. Le temps pour réagir et y faire face est court.
Yann Arthus-Bertrand
Il n’y a pas de guide universel, mais tout le monde peut apporter sa contribution à la préservation de la planète »
5 FILMS DIFFUSÉS
Cette rétrospective unique offre aussi l’opportunité de présenter, dans ce même lieu, les films de Yann Arthus-Bertrand. Désireux d’informer le plus grand nombre de citoyens sur l’avenir de la planète et la responsabilité de chacun d’entre nous, Yann Arthus-Bertrand s’est tourné vers le long métrage.
Au début des années 2000, YAB va présenter l’émission “Vu du Ciel” en prime-time sur France 2. Inspiré par le film
d’Al Gore, « Une vérité qui dérange », il se lance dans son premier long métrage, « HOME », produit par Luc Besson, avec le musicien Armand Amard. Le film sort gratuitement et simultanément à la télévision, au cinéma et sur internet. Aujourd’hui, 10 ans après Home, Yann Arthus-Bertrand travaille sur une suite appelée “Legacy”.
Une sélection de 5 de ses longs métrages les plus engagés seront diffusés dans la salle de projection du toit de la Grande Arche.
- Home (2009) : Ce film propose un état des lieux de notre planète et raconte l’histoire du monde et l’arrivée de l’Homme.
- La Soif du monde (2012) : Avec Baptiste Rouget-Luchaire et Thierry Piantanida. Ce film raconte l’histoire de l’eau dans le monde.
- Planet Ocean (2012) : Avec Michael Pitio. Ce film témoigne de la beauté mais aussi de la fragilité des océans.
- Terra (2015) :Avec Michael Pitiot. Ce film propose un état des lieux de notre biodiversité.
- Human (2015) : Human est, selon lui, son film le plus abouti.
Des guides seront à la disposition des visiteurs.
Des visites pédagogiques seront également proposées aux écoles.
Le dernier jour de l’exposition, 1er décembre 2019, une vente aux enchères exceptionnelle de l’intégralité des œuvres signées et exposées sera proposée sur le toit de la Grande Arche, au profit de la Fondation GoodPlanet. Un site internet référençant les œuvres sera mis en ligne à ce sujet.
Informations à suivre sur www.lagrandearche.fr
Le billet d’entrée donne accès au toit de la Grande Arche par les ascenseurs panoramiques
et à l’exposition, 7j/7, de 10h à 19h.
Dernière montée à 18h30.
Tarif compris entre 7 € et 15 €
Renseignements : www.lagrandearche.fr
Accès : M°1, T2 ou RER A, arrêt La Défense Grande Arche
CONTACTS PRESSE :
Béatrice Parinello-Froment, beatriceparrinello@bpfconseil.com, 06 63 72 16 06
Justine Germond, justine@bpfconseil.com, 06 30 19 79 77